Le tournage de Zanbaq s’est terminé jeudi dernier, après plusieurs semaines de prises de vues à travers l’Andalousie.
Premier long-métrage de la réalisatrice andalouse María Casado, Zanbaq promet une histoire aussi émouvante que nécessaire. Le film a été tourné dans des lieux emblématiques du sud de l’Espagne, d’Alcalá de Guadaíra à Jerez, en passant par Algésiras et jusqu’à Grenade, où les dernières scènes ont été filmées face à l’Alhambra.
L’intrigue de ce long-métrage s’inspire des inondations du quartier du Sacromonte en 1963. Ce contexte et ce lieu servent de toile de fond à l’histoire d’Alba, une danseuse de flamenco qui gagne sa vie en se produisant dans des tablaos, et de Sidki, un homme marocain ayant fui son pays à la recherche des nouvelles opportunités. Mais la vie d’Alba bascule lorsque son quartier est gravement touché par une catastrophe climatique. À cette tragédie s’ajoute l’arrivée dans la région d’un groupe de réfugiés. Bouleversée, Alba décide de leur venir en aide, animée par sa générosité et sa force intérieure, même si cela engendre des tensions avec son compagnon, qui finira par la soutenir malgré les risques, en sachant que cela pourrait être le dernier acte de sa vie.
Zanbaq tisse un récit entre art, mémoire historique et engagement humain, avec plus de 50 professionnels mobilisés. Le film rend hommage à Paco de Lucía grâce à une bande-son mêlant flamenco, musique arabe et contemporaine.
