Ressources en eau : les bassins affichent des niveaux meilleurs, à l’exception d’Oum Er-Rbia
Journalinfo
Au cours des derniers jours, des pluies orageuses ont touché plusieurs régions du Maroc, entraînant une hausse notable du taux de remplissage des barrages. Au 16 octobre 2024, le taux de remplissage global a atteint 29,07%, avec des apports en eau d’environ 4.875 millions de mètres cubes, contre 25% à la même période l’année dernière.
Tous les bassins hydrauliques du Maroc ont enregistré une augmentation de leurs apports en eau, à l’exception du bassin de l’Oum Er-Rbia, qui enregistre un niveau de réserves de 4,9% en raison d’une sécheresse historique. Voici les principales données concernant l’augmentation des apports en eau dans les différents bassins :
- Bassin de la Moulouya : Le taux de remplissage des barrages a augmenté pour atteindre 35,73%, contre 32% à la même période l’année dernière, avec un volume total de 284 millions de m³.
- Bassin de Drâa-Oued Noun : Le taux de remplissage actuel est de 30,60%, contre 21% l’an dernier, grâce à des précipitations abondantes qui ont permis de recueillir 182 millions de m³ d’eau.
- Bassin du Loukkos : Le taux de remplissage a atteint 48,5%, contre 40,7% l’année précédente, avec des apports en eau de 927,3 millions de m³.
- Bassin du Sebou : L’augmentation des précipitations récentes a permis au taux de remplissage d’atteindre 40,8%, contre 38,8% l’année dernière, avec un volume d’eau de 2,26 milliards de m³.
- Bassin de Tensift : Après les pluies récentes, les barrages de ce bassin ont enregistré un taux de remplissage de 45,21%, contre 41,7% l’année dernière, avec un volume total de 102,7 millions de m³.
- Bassin de Bouregreg-Chaouia : Le taux de remplissage s’est établi à 33,8%, contre 15,7% l’année dernière, grâce aux pluies et au projet royal de liaison entre les bassins du Sebou et du Bouregreg.
- Bassin de Souss-Massa : Le taux de remplissage des neuf barrages du bassin est de 17,7%, avec un volume total de plus de 129 millions de m³, contre seulement 12% à la même période l’année précédente.
Cette amélioration des ressources en eau reflète l’impact positif des dernières pluies, contribuant ainsi à atténuer les effets de la sécheresse.