Hier, jeudi, le Parlement libanais a approuvé la déclaration de l’état d’urgence à Beyrouth pour une période de 15 jours, à la suite de l’explosion qui a secoué le port de la ville.
Le Parlement a approuvé, lors d’une séance tenue après l’explosion, « un état d’urgence à Beyrouth pour une période de 15 jours, à compter de jeudi ».
Au cours de cette session, le Parlement a accepté les démissions de 8 députés, qu’il a soumises en réponse à l’explosion du port de Beyrouth, qui a fait 171 morts, plus de 6 000 blessés et un certain nombre de personnes portées disparues et sans abri.
Incidemment, le président du Parlement, Nabih Berri, a appelé à accélérer la formation d’un gouvernement qui se concentrerait dans sa déclaration ministérielle sur les réformes et la lutte contre la corruption.
Et à la lumière du désastre de l’explosion du port de Beyrouth, le Premier ministre libanais Hassan Diab a présenté la démission de son gouvernement lundi dernier, et la présidence de la République a annoncé qu’il avait accepté sa démission, et a demandé aux ministres d’agir en tant que gouvernement «intérimaire».
Mardi dernier, la capitale libanaise a passé une nuit sanglante, à la suite d’une énorme explosion dans le port de Beyrouth, qui a laissé aux côtés des victimes et des blessés, des dégâts matériels massifs et des pertes estimées à 15 milliards de dollars, selon des chiffres officiels illimités.
L’explosion du port s’ajoute à la douleur d’un pays qui souffre depuis des mois, aux répercussions d’une crise économique qui est la pire de son histoire moderne, et d’une forte polarisation politique, dans une scène où les partis régionaux et internationaux se chevauchent.