Hamas-Israel depuis le 7 octobre Une petite rétrospective ! A méditer
Essayons de faire une brève rétrospective depuis la date du 7 octobre pour revenir sur les principaux temps forts.
Les attaques du 7 octobre
Le monde découvre la surprise du siècle ; une attaque de la branche militaire de Hamas au-delà du siège de la Bande Gaza, étant la plus massive de son histoire contre Israël. Le « pogrom », « l’holocauste », ou la plus grande catastrophe dans l’histoire des juifs depuis la deuxième guerre mondiale.
Oui une attaque au-delà d’un mur pourtant le plus impressionnant des édifices de tous les temps, construit par Israël et coutant des millions de dollars, et comptant pas moins de 500 checkpoints (points de contrôle) situés le long de cet édifice. Et au-delà de ce dispositif de contrôle, notons qu’il est géré par l’armée la plus redoutable et infaillible de l’histoire appuyée par le service de renseignement le plus efficace au monde.
A méditer !
Revenons maintenant au Bilan des attaques « terroristes et barbares »: 1 400 personnes, dont une grande majorité de civils, et prennent, selon Israël.
Mais, arrêtons-nous ici : Selon Israël le bilan est très lourd, en mettant ces attaques « terroristes » au même rang que ceux de Daesh : Bébés décapités, un bébé brulé retrouvé dans un four, des femmes violées, des centaines de civils : hommes, femmes, enfants et personnes âgés massacrés et tués, et enfin plus de 240 otages israéliens détenus par le Hamas.
A méditer !
Toutes ces « atrocités » diffusées à travers des images ont tout de suite fait le tour de tous les médias qui ont relayé la plus grande propagande du siècle, de quoi mobiliser les Etats-Unis avec son arsenal des plus grands venus au secours d’Israël, et les autres pays et appuis qui suivent, avec un bal de visites des hauts responsables en soutien INCONDITIONNEL et sans limite à Israël et de son DROIT de se défendre.
Sauf qu’il a suffi de quelques jours et quelques semaines pour des petits démentis très légers et des preuves ensuite qui déduisent du bilan : les bébés décapités, du bébé brulé vif, … et de certains meurtres enfin de comptes éventuellement (pourtant démontrés avec des preuves à l’appui) perpétrés par les soldats israéliens lors des opérations de ripostes sur le terrain à la chasse de « terroristes » du Hamas survenue le 7 octobre.
Pourtant le contenu de la propagande reste le même et les responsables israéliens maintiennent leurs discours de Crimes contre l’Humanité perpétrés par les combattants « terroristes » du Hamas.
La riposte israélienne
Israël instaure systématiquement le même jour un blocus total sur Gaza et lance des bombardements massifs sur toute la bande à commencer par la ville de Gaza.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, ouvre le bal et lance la plus grande riposte à travers un bombardement massif de Gaza, en déclarant que l’objectif était « clairement de détruire les capacités militaires et de gouvernement du Hamas » et de libérer les otages.
Et ses généraux et hauts responsables défilent les déclarations et actions, commençant par la privation de toute la bande de Gaza d’électricité, eau, internet et tout autre moyen de subsistance possible. Et allant jusqu’à faire un appel à lancer une bombe atomique pour en finir.
A méditer !
Bilan :
11.078 morts
Parmi les morts recensés à ce jour figurent :
4.506 enfants : un enfant est tué chaque 10 minutes
3.027 femmes
27.490 personnes blessées.
Et plus de 700.000 personnes exportées sous les bombardements israéliens depuis le nord de Gaza vers le Sud, qui constitue la deuxième Nakba dans l’histoire du peuple palestinien depuis 1948.
Des chiffres démentis par Biden en personne, pourtant confirmé par l’ONU et démontrée à travers une liste nominative des personnes tuées avec leurs identifiants.
Notons même que l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a annoncé vendredi dernier que plus de 100 de ses employés étaient morts dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre. « Anéanti. Confirmation que plus de 100 collègues de l’UNRWA ont été tués en un mois. Parents, enseignants, infirmières, médecins, personnel de soutien. L’UNRWA est en deuil, les Palestiniens sont en deuil, les Israéliens sont en deuil. Pour mettre fin à cette tragédie, il faut un cessez-le-feu humanitaire maintenant », a écrit le patron de l’UNRWA, Philippe Lazzarini.
Cependant personne ne peut contester les bombardements massifs au quotidien avec une bonne diversité d’armes lourdes dont certaines sont prohibées au vu des conventions internationales.
Des experts militaires de plusieurs nationalités affirment qu’Israël a bel et bien largué en bombes l’équivalent d’une fois et demi-Hiroshima sur l’enclave palestinienne depuis le début des combats.
Dans ce cas de figure, essayons juste de faire appel au bon sens pour estimer les nombre potentiel de victimes en prenant en considération que les bombes cible toute partie confondue de la bande de Gaza, notamment au nord, surpeuplées en civils.
A méditer !
Encore une fois, arrêtons-nous ici : la soirée du 17 octobre retiendra le bombardement acharné de l’Hôpital Almaamadani, suivi d’une large indignation de toute la communauté internationale, car sans précédent en situation de guerre et incriminé au regard du droit international.
Israël dément, et l’armée israélienne l’impute à un tir de roquette du Jihad islamique, autre groupe armé palestinien. L’armée israélienne est la plus éthique au monde dit-on !
Quelques jours plus tard, le monde découvre, grâce aux médias (très professionnels), les informations détenues par l’armée et les renseignements israéliens sur les bases de Hamas, à travers une belle démonstration virtuelle des tunnels sophistiqués bâtis par Hamas sous l’Hôpital Al-Shifa et d’autres hôpitaux.
Encore quelques jours après, l’armée israélienne ne se cachent plus des tirs et bombardement acharnés sur les pourtours des hôpitaux et même sur les bâtiments hébergeant les réfugiés, malades, blessés et même des personnes en réanimation.
A ce titre, l’Organisation mondiale de la santé fait état de la triste réalité en déclarant que : Le système de santé de la bande de Gaza est « à genoux », la moitié des 36 hôpitaux de l’enclave ne fonctionnaient « plus du tout ».
Selon l’OMS, « plus de 250 attaques » sur des établissements de santé à Gaza et en Cisjordanie ont eu lieu depuis le début de la guerre.
Plus tôt, le Comité international de la Croix-Rougeavait estimé que la situation sanitaire avait désormais atteint un « point de non-retour », mettant en danger la vie de milliers de personnes. La destruction des hôpitaux à Gaza « doit cesser », avait plaidé le CICR.
A méditer !
Les appels au cessé le feu ou trêve Humanitaire
Suite aux différents appels lancés par la communauté internationale, Biden tente selon lui de ramener Israël vers la raison.
Bibi refuse de manière catégorique les appels au cessez-le-feu ou une quelconque trêve humanitaire, mais déclare que des pauses dans les opérations militaires à des fins humanitaires « pourraient être possibles ».
Il acceptera par la suite de faire des « pauses humanitaires » quotidiennes de quatre heures. Sauf que le planning des fuseaux horaires de ces pauses personne ne semble les maîtriser. En dépit de l’annonce faite par le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche : des pauses « de quatre heures dans certaines zones du nord de la bande de Gaza, seront annoncées trois heures à l’avance », a précisé John Kirby, selon qui Washington a reçu l’assurance qu' »il n’y aurait pas d’opérations militaires dans ces zones pendant la durée de la pause ».
Des appels sont lancés aux civils pour quitter le nord de Gaza vers le sud en indiquant des corridors ou des passages « saves ». Pourtant des centaines de palestiniens se font tués.
Le dernier bilan nous ramène vers des Hôpitaux assiégés, bombardés en faisant appel à des armes encore plus sophistiqués que sanguinaires, en plus de vidéos montrant plusieurs explosions de phosphore blanc provenant de tirs d’artillerie au-dessus du port de la ville de Gaza et de deux zones rurales le long de la frontière israélo-libanaise.
A méditer !
Le Devenir de Gaza post-hamas
Avant que la guerre ne prenne fin, Netanyahu déclare qu’après le conflit, Israël assumerait « la responsabilité globale de la sécurité » dans la bande de Gaza.
Il revient le lendemain sur ses dires et affirme que “Nous ne cherchons pas à conquérir Gaza, nous ne cherchons pas à occuper Gaza, et nous ne cherchons pas à gouverner Gaza”. Ajoutant toutefois qu’une « force crédible » serait nécessaire pour entrer au besoin dans l’enclave face à des menaces sécuritaires.
A méditer encore et encore !
Que peut-on bien retenir de tout cela à votre avis ?
Par Sofia Cohen, le 11/11/2023