S’inscrivant dans le cadre du Programme 3 « Amélioration du revenu et inclusion économiques des jeunes » de la troisième phase de l’INDH, cette structure spécialisée en pâtisserie traditionnelle et moderne, valorise un savoir-faire culinaire marocain raffiné, tout en innovant dans les formes, les goûts et la présentation des produits.
D’un coût global de 216.800 DH, dont 130.080 DH comme contribution de l’INDH, destinée à l’acquisition de fours professionnels, de matériel de pâtisserie, de matières premières, ainsi qu’à l’aménagement du local et l’accompagnement technique, ce projet bénéficie directement à sept femmes et a permis la création de plusieurs emplois.
Fondée en 2018, « Nissae Wrida » puise dans la richesse gastronomique marocaine pour proposer des créations sucrées faites main, allant des cornes de gazelle et ghribas revisitées, aux gâteaux personnalisés pour mariages et événements, qui séduisent aussi bien une clientèle locale qu’internationale.
Occupant un local de 80 m², la coopérative mise sur la qualité des ingrédients, comme les amandes entières, le miel pur et les épices naturelles, garantissant à la fois goût, fraîcheur et authenticité.
Dans une déclaration à la MAP, la présidente de la coopérative, Meryem Amrani, a souligné que ce projet, n’aurait pu connaître un tel essor sans le soutien précieux de l’INDH.
« Grace à cet appui, nous avons pu donner vie à une initiative qui valorise les talents locaux, préserve un savoir-faire culinaire ancestral et crée des opportunités concrètes pour les jeunes femmes de la région », a-t-elle fait savoir.
Elle a également indiqué que la coopérative accorde une attention particulière à la formation continue de ses membres, notamment en gestion et hygiène alimentaire afin d’améliorer leur autonomie et leur insertion dans le tissu économique.
« Nos produits racontent une histoire, celle de femmes motivées à faire vivre une tradition tout en innovant chaque jour. L’INDH nous a donné les moyens de croire en nous et d’avancer », a-t-elle conclu.
Pour sa part, Abdellah Ourika, chef du service du programme « Amélioration du revenu et inclusion économiques des jeunes » à la Division de l’Action Sociale (DAS) de la province de Safi, a relevé que ce projet s’inscrit pleinement dans la stratégie de l’INDH visant à encourager l’entrepreneuriat local et à renforcer l’autonomie économique des femmes.
« En soutenant ce type d’initiatives, l’INDH accompagne une nouvelle génération de coopératives qui allient savoir-faire traditionnel, innovation et viabilité économique », a-t-il affirmé.
Il a, dans ce sens, rappelé qu’à l’échelle provinciale l’Initiative a permis au cours de sa 3ème phase, de financer 82 projets de coopératives, dont 41 spécifiquement orientés vers les femmes, pour une enveloppe budgétaire globale avoisinant les 28 millions de dirhams (MDH), dont près de 17 MDH assurés par l’INDH.
Depuis son lancement en 2005 par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’INDH a bénéficié à des millions de Marocains, leur permettant de mieux tirer profit de leur potentiel.
La phase III de ce chantier de Règne, qui a évolué depuis son lancement pour contribuer au progrès socio-économique du Royaume, est venue pour capitaliser sur ses acquis et recentrer ses programmes, notamment sur le développement du capital humain et l’amélioration des conditions des générations montantes.