Ouverture de la 22è édition de Tanjazz sur une fusion Jazz-Gnaoua envoûtante

Journalinfo

Le Palais des arts et de la culture de Tanger a été le théâtre, jeudi soir, d’une expérience musicale inédite mêlant musique Jazz et rythmes Gnaoua, en ouverture de la 22è édition du festival Tanjazz.

 

Les mélodies afro-cubaines de Omar Sosa – Quarteto AfroCubano, et les sonorités gnaouies de Majid Bekka – Afro Gnaoua Blues Trio, ont ainsi retenti dans la ville du Détroit, transportant le public dans un voyage à travers les musiques du monde.

 

Le compositeur et pianiste cubain, Omar Sosa, a ouvert le bal avec un mélange exquis de jazz et de traditions afro-cubaines, avant d’être rejoint sur scène par Majid Bekkas, créateur de l’African Gnaoua Blues, qui fusionne musique gnaouie, jazz et blues.

 

S’en suivit un concert des plus exceptionnels, où les sonorités afro-cubaines, jazz et gnaouie se sont entremêlées en parfaite harmonie, au grand plaisir des aficionados du jazz et des amoureux des découvertes et des musiques du monde.

 

Pour Omar Sosa, cette fusion entre musique afro-cubaine et rythmes gnaouis est pleine de “partage, d’amour, de paix et d’unité”.

 

“Le festival Tanjazz m’a donné l’occasion de partager la scène avec un grand artiste, Majid Bekkas, pour lequel j’ai beaucoup de respect et d’admiration”, a-t-il confié dans une déclaration à la MAP.

 

Pour sa part, Majid Bekkas s’est dit “fier” de prendre part à l’ouverture d’un festival aussi important que Tanjazz, expliquant que partager la scène avec Omar Sosa est un choix des plus naturels, compte tenu de la ressemblance entre la musique afro-cubaine et rythmes gnaouis, qui puisent toutes les deux leurs racines dans la musique africaine.

 

Quant à Moulay Ahmed Alami, président de Tanjazz, il a noté que ce concert inaugural, “création originale” est une réussite pour le festival, faisant savoir que le Palais des arts et de la culture de Tanger constitue un “excellent choix” en tant que scène artistique pour abriter le lancement de cette édition de Tanjazz.

 

M. Alami a, par ailleurs, mis en avant la programmation du festival cette année, la qualifiant de “très diversifiée, proche du public et très différente des autres éditions, tout en restant dans la continuité”.

 

Il a également fait savoir que cette édition est marquée par une “touche technologique”, avec des drones qui vont survoler toute la ville et offriront de très belles images de Tanger en fanfare.

 

Pour le programme de cette édition, qui se poursuivra jusqu’au 22 septembre, le Palais des institutions italiennes à Tanger ouvrira également ses portes. Pour la première fois, les espaces intérieur et extérieur du palais accueilleront des programmations parallèles.

 

La scène installée dans les jardins extérieurs du Palais accueillera deux concerts de têtes d’affiche, dont celui des Gipsy Kings et de Keziah Jones. Les jardins extérieurs seront aménagés avec deux food courts et proposeront des animations, des fanfares entre les concerts pour faire vivre une expérience festive et chaleureuse.

 

Durant ces deux jours, la fanfare Lazcare Volcano animera les lieux avant les concerts et en fin de soirée enrichissant l’atmosphère festive de l’événement.

 

À l’intérieur du Palais, les cours de danse ouvriront le bal, les jam sessions les clôtureront. Au programme de cet événement figure du jazz sous toutes ses formes, ainsi que du rock’n’ roll.

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