Intervenant à cette occasion, Michelle Mason de l’ONG « Safety and Security Instructional Services » a souligné que ce mouroir à ciel ouvert contrôlé par la milice séparatiste armée du “polisario” est l’épicentre des enfants-soldats, notant que dans ces camps, les enfants sont utilisés comme des boucliers humains.
“Depuis plus de quarante-neuf ans, le +polisario+ a créé un environnement qui favorise le recrutement d’enfants soldats”, s’est-elle indignée lors d’une session de la Commission onusienne tenue mardi.
Dans le cadre de cette manœuvre funeste, l’école devient « le principal lieu où les élèves apprennent en répétant les mantras de haine que leur dictent leurs agents de formation” dans les camps de Tindouf, a-t-elle dit, tout en exhortant la communauté internationale à s’insurger contre cette réalité où les enfants “apprennent à être victimes et à détester” et sont manipulés par des séparatistes aux motivations malsaines.
Pour mettre un terme à ces souffrances et permettre à ces enfants de retrouver une vie normale, Mme Mason a appelé à la mise en œuvre du plan marocain d’autonomie qui se démarque par sa crédibilité et par les énormes opportunités qu’il offre aux populations des provinces du Sud du Royaume.
De son côté, Carroll Eds, de l’ONG « Capitol Hill Prayer Partners » a déploré l’absence de perspectives pour ces enfants et jeunes qui continuent de subir les exactions aux mains des dirigeants du mouvement séparatiste.
Elle a également dénoncé le black-out exercé par ces milices armées qui refusent toujours de procéder à l’enregistrement et au recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf.
La solution à cette situation passe inéluctablement par le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007, a-t-elle insisté, soulignant que cette initiative permettrait notamment de démanteler ces camps qui servent de relais pour maintenir les populations séquestrées dans la pauvreté et le désarroi.
Abondant dans le même sens, Amanda DiCianni de l’ONG “Rescue and Relief International” s’est élevée contre le « climat de peur et d’insécurité » qui rôde dans les camps de Tindouf, notant que l’absence de mesures de sécurité et de transparence dans ces camps a donné lieu à une corruption à grande échelle.
Pour mettre fin à ces conditions de vie « déplorables » causées par des années de promesses houleuses et des calculs étriqués, la pétitionnaire a souligné l’urgence de s’inscrire dans la dynamique internationale irréversible en faveur du plan marocain d’autonomie. Ce plan constituerait la solution la plus humaine, la plus rapide et la plus pacifique possible à ce problème, a-t-elle fait valoir.
Même son de cloche chez Maksym Hart de l’ONG “Mission Point Community Church” qui a mis en garde contre la situation déplorable des enfants dans les camps de Tindouf, où ils sont privés de leur droit le plus élémentaire à une éducation saine et bénéfique.
Pour elle, il est grand temps de mettre en œuvre le plan d’autonomie, qui demeure “la meilleure solution pour l’avenir des enfants des camps”. Cette initiative permettrait de réunir ces enfants avec leurs amis et membres de famille qui vivent dans la paix et la sérénité dans les provinces du Sud du Royaume, a-t-elle dit.
A leur tour, Suzanne Goebel et Guilia Peace respectivement des ONGs “On Purpose” et « Il Cenacolo » ont appelé à l’enregistrement et au recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, comme le recommandent le Haut commissariat de l’ONU aux réfugiés et les dispositions pertinentes du droit international humanitaire et des résolutions du Conseil de sécurité.
Cette mesure pourrait renverser l’instabilité et le chaos créés par les séparatistes qui manipulent les populations séquestrées à leur profit, a notamment indiqué Mme Goebel, soulignant que le plan marocain d’autonomie est la solution « la plus crédible et la plus fiable » pour mettre un terme au calvaire que subissent ces populations dans ces camps depuis 49 ans.
Dans le même ordre d’idées, Donna Sams, d’ »Antioch Community Church », a dénoncé le contrôle sans partage exercée par la direction du mouvement séparatiste sur les camps de Tindouf, notant que le manque de surveillance dans ces camps « entraîne de mauvais traitements, de la corruption et un détournement massif de l’aide humanitaire à tous les niveaux de distribution, par les dirigeants du « polisario » et leurs familles.
Contrairement à cette situation de peur qui règne dans les camps de Tindouf, les populations des provinces du Sud du Royaume jouissent de la plénitude de leurs droits et gèrent de manière autonome leurs propres affaires, a-t-elle soutenu.