Dans une mise au point, la prison indique que, contrairement aux allégations véhiculées par un ex-détenu qui se présente comme un défenseur des droits de l’Homme, « les deux cas de suicide enregistrés dans l’établissement n’ont rien à voir avec une quelconque négligence médicale, car les deux détenus concernés étaient sous traitement dans la clinique de l’établissement sous la supervision du staff médical ».
Elle explique que l’allégation erronée selon laquelle un prisonnier se serait suicidé est « sans fondement », ajoutant que celui-ci « a été pris d’un malaise et a été transféré vers un hôpital externe, où il est décédé ».
D’autre part, l’administration de la prison qualifie de « mensongère » l’allégation selon laquelle une détenue aurait été soumise à la « torture », ajoutant qu’il s’agit d’une prisonnière souffrant de troubles mentaux qui ont impacté son comportement. La détenue, sous traitement médical, avait déjà commis plusieurs infractions au sein de l’établissement.
Partant de ces faits, « les allégations contenues dans les déclarations de la personne concernée, qu’il s’agisse des deux cas de suicide résultant d’une négligence médicale ou de la torture contre une détenue, sont fausses et irresponsables », ajoute-t-on de même source.
Au regard des « graves accusations contenues dans ces allégations attentatoires à la réputation de l’établissement et de son personnel », l’administration de la prison locale de l’Oudaya a décidé « de porter plainte contre l’intéressé auprès du parquet compétent ».