La 8è édition du Festival “Jazz sous l’Arganier”, du 27 au 29 décembre à Essaouira

Journalinfo

La 8ème édition du Festival “Jazz sous l’Arganier” se tiendra, du 27 au 29 décembre dans la Cité des Alizés, à l’initiative de l’Association Essaouira-Mogador.

 

“Avec une dizaine de concerts, trois jam-sessions après minuit et deux forums façon souirie chaque matin, ce millésime 2024, signé du grand maestro Majid Bekkas, directeur d’anthologie du Jazz sous l’Arganier, nous fera voyager en Afrique, en Europe, au Maroc, en Asie et jusqu’en Australie”, indiquent les organisateurs dans un communiqué.

 

Au fil de ces trois journées et soirées marquées du sceau de l’exception et de l’excellence, la Cité des Alizés va accueillir, entre autres “guests stars”, Cheikh Tidiane Seck, l’une des plus grandes figures de la musique malienne, relève la même source.

 

Compagnon de route de Hank Jones, Salif Keita ou Wayne Shorter, nominé quatre fois aux Grammy Awards et improvisateur hors pair, Cheikh Tidiane Seck continuera à Essaouira de nourrir le jazz et le blues de ses irremplaçables luxuriances mandingues.

 

Avant lui, autour du grand guitariste Nguyen Lee, le trio Saiyuki “nous proposera une chronique du voyage vers l’ouest, à l’écoute d’un jazz subtil et inspiré. L’est de l’Asie y échange avec l’ouest, et le Japon, incarné par la magnifique Mieko Miyazaki au koto, y flirte avec l’Inde du virtuose Prabhu Edouard aux tablas”, ajoute le communiqué, précisant que “ce concert du trio Saiyuki, inédit à tous égards, offrira à Essaouira un au-delà de l’Asie où la virtuosité fait s’envoler les frontières musicales”.

 

Autre temps fort de cette édition, poursuit la même source, figure le concert de Jullian Belbachir, batteur AustraloMarocain converti au luth ngoni, instrument cousin de la kora malienne, notant que ce musicien a eu un coup de foudre pour Essaouira, où il a élu domicile, en miroir et en écho aux grooves gnaouis associés à des réminiscences brésiliennes, cubaines et une bonne dose de cordes mandingues.

 

“Autres révélations de cette édition : le Jazzin Trio avec Abdel Wahab au piano, Luis Chico Salto à la contrebasse et Robin des Bois à la batterie pour un mélange de Jazz classique et de Jazz fusion plus contemporain. Tandis qu’Aly Keita, maître du balafon, le xylophone africain qui porte haut le flambeau de l’afro-jazz le plus subtil, nous fera revisiter les pièces les plus emblématiques de son parcours aux côtés de Pharoah Sanders ou de Omar Sosa”, souligne l’Association.

 

“Plus près de nous, le luthiste Alaa Zouiten, basé à Berlin, a toujours rêvé de faire se retrouver la musique de ses racines maroco-andalouses avec celles du flamenco puro. À Essaouira, il sera accompagné par Naoufal Montasserre à la guitare et Antonio Moreno au cajon”, précise-t-on.

 

“Last but not least, et sans oublier les jams-sessions souiries d’après minuit, nulles autres pareilles, cette édition hors normes se clôturera en apothéose avec un hommage au pianiste afro-américain Randy Weston. Un hommage qui sera orchestré par le Grand Baobab de la musique malienne, Cheikh Tidiane Seck, avec les meilleurs de ses amis musiciens autour de lui pour célébrer l’icône du Jazz qui a le plus donné aux racines africaines du Jazz et à la centralité du patrimoine et du répertoire Gnaouis dans cet enracinement chez lui à Essaouira”, conclut le communiqué.

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