Objectif : promouvoir leur autonomisation socio-économique dans le cadre du troisième programme de l’INDH axé sur l’amélioration de leur revenu et leur insertion économique.
Et c’est d’ailleurs dans ce registre que s’inscrivent les visites effectuées lundi au Centre multidisciplinaire à Bir Jdid ainsi que le Centre de qualification professionnelle d’Azemmour, tous deux bénéficiaires du financement de l’INDH sur les plans de la réhabilitation et l’équipement.
Dans une déclaration à la MAP, Khalil Ahl Ben Taleb, responsable au sein de la division de l’action sociale à la préfecture de la province d’El Jadida, a souligné l’importance accordée par l’INDH aux projets portés par les femmes, faisant état de la réhabilitation et l’équipement du Centre multidisciplinaire à Bir Jdid pour un coût de 1,75 millions de dirhams dont une contribution de l’INDH de l’ordre d’environ 600.000 dirhams.
Tout comme le cas du Centre de qualification professionnelle d’Azemmour qui a été réhabilité et équipé pour un coût de 341.000 dirhams, a-t-il révélé, avant de noter que les deux centres s’investissent dans la formation des femmes et des jeunes filles facilitant leur accès au marché du travail.
Pour sa part, la directrice du Centre d’éducation et de formation et du Centre multidisciplinaire à Bir Jdid, Fatna Hoummani, a fait savoir que ce centre encadre et forme les femmes et les filles issues de cette localité ainsi que les villages avoisinants et ce, dans les domaines de la couture traditionnelle, la coiffure, la pâtisserie ou encore l’informatique.
Et d’ajouter, dans une déclaration similaire, que ce centre a bénéficié d’un financement de l’INDH utilisé dans la réhabilitation et l’équipement des ateliers de formation, ce qui a permis aux bénéficiaires de perfectionner leurs compétences et trouver facilement un emploi dans leur spécialité.
Autre déclaration recueillie par la MAP, celle de la directrice du centre de qualification professionnelle, également présidente de l’association provinciale de la petite enfance, de l’éducation et de la formation à Azemmour, Jamila Nakri, qui a précisé que ce centre forme les femmes divorcées, veuves ainsi que les filles en décrochage scolaire dans les domaines de la gastronomie, la pâtisserie, la couture et l’informatique. Et ce, grâce au financement de l’INDH qui a permis d’acquérir des machines à coudre et divers équipements de cuisine.
Autant de projets financés par l’INDH qui ont, de fil en aiguille, permis aux femmes et filles bénéficiaires de s’affranchir de la pauvreté par un travail hautement valorisant.