Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a confirmé, jeudi, à Bouznika, que les consensus issus des réunions des délégations du Conseil suprême d’État et de la Chambre des représentants libyenne ont confirmé les convictions du Royaume selon lesquelles les Libyens sont capables de trouver seuls des solutions à leurs problèmes et n’ont pas besoin de tutelle ou d’influence, et ils sont les plus capables de connaître l’intérêt de la Libye et de déterminer la manière de servir cet intérêt.
Dans un discours précédant la récitation de la déclaration finale qui a abouti aux réunions des deux délégations dans le cadre du dialogue libyen, Bourita a souligné que le Royaume a toujours été convaincu – ce qui a été confirmé lors des réunions de Bouznika – que le Haut Conseil d’État et le Parlement libyen sont deux outils de base, et ils sont le noyau solide de tout progrès vers la cristallisation d’une solution autour Questions préoccupantes pour la crise libyenne.
Il a souligné que les consensus importants auxquels sont parvenus les deux délégations, qui importent pour la nomination aux postes souverains, ne sont pas simplement des déclarations d’intentions ou des recommandations, mais plutôt des compréhensions et décisions concrètes qui concernent les institutions et les questions qui ont un impact direct sur la vie quotidienne du peuple libyen.
Le Ministre a félicité les deux délégations pour les accords et consensus auxquels elles étaient parvenues, considérant que les institutions faisant l’objet d’un consensus et les décisions prises symbolisent l’unité de l’Etat, et que l’unification de ces institutions est l’un des éléments de base de toute future solution à la crise en Libye.
Il a également apprécié l’atmosphère positive, l’esprit de fraternité et de responsabilité qui a régné lors des réunions, dans lesquelles l’intérêt de la Libye et du peuple libyen était prioritaire sur toute autre considération, et le consensus qui «augure bien et donne de bonnes nouvelles» aux Libyens.