Mondial U17 (8èmes de finale): Les Lionceaux de l’Atlas face à l’Iran pour une place en quarts
Le Onze national, qui jouera les huitièmes de finale du Mondial pour la deuxième fois de son histoire après l’édition 2013 aux Émirats Arabes Unis, envisage la rencontre contre l’Iran avec confiance, les Lionceaux de l’Atlas ayant bouclé la phase de poules à la tête du groupe A avec 6 points.
La qualification des Lionceaux de l’Atlas pour ce deuxième tour n’a pas été aisée principalement en raison des conditions climatiques. Les deux premiers matchs des phases de poules contre le Panama et l’Équateur ont été joués sous une chaleur excessive avoisinant les 38 degrés et un haut niveau d’humidité.
Le rendement physique et technique des joueurs marocains a été affecté par ces excès du climat, et ce malgré les pauses rafraîchissantes accordées à la 30ème et 75ème minute de chaque rencontre.
La gestion de l’impact des conditions climatiques sur la prestation des joueurs s’est imposée comme un défi majeur que le coach national Saïd Chiba a tenté de relever, mettant en place des stratégies adaptées à chaque rencontre.
Lors du premier match gagné contre le Panama (2 – 0), le Maroc a adopté un schéma tactique en 4-2-3-1, laissant les centre-américains s’accaparer la possession du ballon et faisant mouche en contre-attaque.
Face à l’Équateur, une équipe audacieuse offensivement, le Onze national s’est montré plus entreprenant en milieu de terrain en première mi-temps. Alignés en 4-3-3, les Marocains ont réussi à s’offrir les meilleures occasions sans pour autant les concrétiser.
En deuxième période, les Lionceaux ont affiché des signes d’épuisement. L’Équateur commence alors à se montrer plus dangereux, poussant la défense marocaine à multiplier les erreurs. La rencontre s’est soldée par une défaite des Lionceaux (0 – 2).
Deux facteurs principaux ont joué en défaveur de la sélection nationale lors du match contre l’Équateur. Il s’agit notamment d’un manque d’efficacité devant les buts adverses, outre une fatigue aggravée par une température brûlante et une humidité élevée.
Saïd Chiba a évoqué ces points. « Nos joueurs ont les qualités techniques requises à ce niveau, mais la fatigue physique et le stress nous ont empêché de concrétiser les occasions que nous avons pu nous procurer », a-t-il déclaré à la MAP à l’issue de la défaite contre l’équipe sud-américaine. « L’adaptation au climat humide s’avère difficile », a-t-il ajouté.
Le dernier match de la phase de poules a opposé le Maroc à une Indonésie déterminée et bénéficiant du soutien de son public. M. Chiba décida alors de changer son fusil d’épaule, optant pour une stratégie centrée sur la possession de balle.
Alignés en 4-2-3-1, les Lionceaux de l’Atlas ont dominé le milieu de terrain, réduisant l’espace entre les compartiments de jeu et réussissant des transitions fluides. Le choix tactique s’est avéré judicieux puisqu’il a permis au Maroc de remporter une victoire bien méritée sur le score de 3 – 1 et de terminer en tête du classement du groupe A.
« Le Onze national a tiré les leçons qui s’imposent de la défaite contre l’Équateur et a misé sur la possession de balle pour ménager ses efforts sur la pelouse », a déclaré M. Chiba à l’issue de la rencontre.
Sérieux et appliqués, les Lionceaux de l’Atlas ont validé leur qualification aux 8èmes de finale à la faveur d’un bon sens tactique et d’une pugnacité exceptionnelle, des acquis que les Lionceaux de l’Atlas devront exploiter lors de la prochaine rencontre contre l’Iran.